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Ennemis fraternels, 1914-1915, Hans Rodewald, Antoine Bieisse, Fernand Tailhades : carnets de guerre et de captivité, Eckart Birnstiel, Rémy Cazals (éd.)

Label
Ennemis fraternels, 1914-1915, Hans Rodewald, Antoine Bieisse, Fernand Tailhades : carnets de guerre et de captivité, Eckart Birnstiel, Rémy Cazals (éd.)
Language
fre
Bibliography note
Includes bibliographical references
Illustrations
mapsillustrations
Index
no index present
Literary Form
non fiction
Main title
Ennemis fraternels, 1914-1915
Nature of contents
bibliography
Oclc number
50268001
Responsibility statement
Eckart Birnstiel, Rémy Cazals (éd.)
Series statement
Tempus
Sub title
Hans Rodewald, Antoine Bieisse, Fernand Tailhades : carnets de guerre et de captivité
Summary
Chacun sait à quel point les témoignages de soldats constituent une mine de renseignements pour l'histoire de la Grande Guerre. Les trois reproduits dans ce livre présentent en outre l'originalité d'émaner de combattants qui n'appartenaient pas au même camp. Hans Rodewald était allemand, Antoine Bieisse et Fernand Tailhades étaient français. Un tel rapprochement est rare. Il résulte du travail de deux historiens, un Allemand et un Français. Les trois fantassins ont connu des expériences similaires : la mobilisation, le combat, la blessure et la captivité. Emportés par l'enthousiasme d'août 1914, ils doivent rapidement faire face au concret du front qui produit un mélange d'excitation et d'angoisse dans les combats réels, où l'on éprouve la satisfaction de tirer sur l'ennemi et, en même temps, la compassion pour les victimes des ravages de la guerre, quelles qu'elles soient. Gravement blessés, ils tombent au pouvoir de l'adversaire et craignent pour leur vie. Mais, ils sont soignés par des mains qui se révèlent fraternelles. Les trois hommes font l'expérience de l'humanité de ceux qu'ils désignaient jusque là par le terme convenu d'ennemi. Ce livre montre qu'au sein même de la mobilisation culturelle existait aussi, profonde, une ± culture de paix ¿ contribuant à maîtriser et à limiter autant que possible la violence de guerre. Il apporte de nouvelles pièces au dossier de la connaissance des ressorts moraux des soldats, et un nouveau démenti à la thèse simpliste qui veut que la haine de l'ennemi aurait éclipsé tout autre sentiment. Il révèle la complexité et l'ambivalence de la pensée des combattants. Il permet de retrouver l'homme sous l'uniforme, quelle que soit la couleur de celui-ci --, Provided by Publisher
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